Les « microbes » : définition
Le mot « microbe » est l’appellation courante des micro-organismes, c’est à dire des organismes très petits, visibles uniquement au microscope.
Le plus souvent ce mot est utilisé pour désigner les vecteurs de maladies ou d’infections que sont certains micro-organismes :
- les bactéries peuvent provoquer des intoxications alimentaires, des infections respiratoires, urinaires…
- les champignons sont les vecteurs de pneumonies fongiques, de mycoses et d’allergies…
- les virus sont à l’origine de la grippe, du rhume, de la covid 19, de l’hépatite, de l’herpès, du SRAS, la grippe aviaire, la varicelle, la mononucléose, le VIH…
Cependant, tous ne sont pas pathogènes pour l’homme.
Les microbes et le corps humain
Le corps humain est normalement colonisé par un très grand nombre de germes qui constituent sa flore normale. Ainsi, seulement 10% des cellules d’un individu adulte sont des cellules humaines ! Le reste est sa flore normale, composée essentiellement de bactéries, mais aussi de virus et champignons.
La colonisation microbienne varie selon les parties du corps.
Exemples :
- sur les mains : 104 – 108/ cm²
- sur le visage : 100 000 / cm²
- dans le nez : jusqu’à 1 milliard / ml
- dans le gros intestin : plus de 10 milliards / ml
Certaines zones du corps humains sont normalement stériles, c’est à dire privées de micro-organismes. C’est le cas par exemple du sang, des articulations, des sinus… Si des micro-organismes accèdent à ces sites, une infection survient.
La gastro-entérite, c’est quoi ?
Le virus de la gastro-entérite ou rotavirus se transmet par contact avec les selles ou les vomissements de personnes victimes d’une gastro-entérite infectieuse. C’est le cas lorsque l’on touche des surfaces et des objets sur lesquels se trouvent de fines particules de selles ou de vomissements de personnes atteintes de la maladie, et que l’on porte ensuite les mains au visage ou que l’on prépare un repas. Une personne est contagieuse à partir du moment où les symptômes débutent, et jusqu’à 48 heures après leur disparition. Il faut nettoyer chacune des surfaces contaminées à l’eau de javel et se nettoyer les mains régulièrement.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Certains germes, tels que ceux impliqués dans la gastro entérite, se retrouvent dans les matières fécales. Or, des études ont montré qu’un individu portant sur ses mains des bactéries fécales contaminerait entre 50% et 73% des personnes dont il sert la main ! La contamination fécale se retrouverait ensuite au niveau des lèvres d’un tiers de ces sujets, après qu’ils aient porté les mains à leur bouche !
En 2008, une étude a été réalisée pour démontrer l’intérêt de Baccide dans la lutte contre la transmission des épidémies saisonnières
L’OBJET DE L’ÉTUDE
La lutte, par l’utilisation de solutions hydroalcooliques, contre la gastro-entérite et ses conséquences (consultations, absentéisme, arrêts de travail des parents…). L’épidémie débute habituellement fi n décembre, dure plus ou moins 6 semaines et est responsable de 1.5 million de consultations médicales sur 4 à 5 millions de cas.
LA DURÉE DE L’EXPÉRIENCE
17 semaines
LES ACTEURS
- Les équipes de chercheurs des docteurs Thierry PRAZUCK du Centre Hospitalier Régional d’Orléans et Alexis HAUTEMANIERE du CHU de Nancy ;
- 478 élèves de 2 écoles primaires d’Olivet (45), l’une équipée sur toutes les tables de classe de flacon de 300 ml de Baccide que les élèves devaient utiliser chaque fois qu’ils rentraient en classe et après être allés aux toilettes (soit au moins quatre fois par jour), l’autre continuant à fonctionner de façon habituelle avec des sanitaires équipés de savon commun à tous les élèves.
LES RÉSULTATS
- Près de 2 fois moins de cas de gastro-entérites : 24,5% des élèves de l’école interventionnelle et 42% de l’école témoin ont été touchés par le virus.
- En conséquence, moins de journées d’absentéisme, de consultations chez le médecin et d’arrêts de travail des parents.
- Aucun effet secondaire.
- Des parents et des enseignants convaincus.